En 1978, un souffle de liberté a parcouru les foyers américains, redonnant vie à une tradition presque oubliée. Parmi les nombreuses réalisations du président Jimmy Carter, celle de légaliser le brassage amateur sur le sol américain a indéniablement changé la donne, propulsant le mouvement de la bière artisanale dans une ère nouvelle. Mais derrière cette libéralisation souvent attribuée au 39e Président des États-Unis, se cache une époque riche en transformations législatives et en figures influentes. Jimmy Carter, bien que souvent vu comme le héros de cette révolution, partage cette histoire fascinante avec des acteurs moins connus, mais tout aussi déterminants dans l’évolution du paysage brassicole américain.
En 1978, sous la présidence de Jimmy Carter, une loi fut signée, marquant un tournant décisif pour l’univers de la bière aux États-Unis. Bien que souvent attribuée à Carter, cette avancée résultait en réalité de l’initiative du sénateur Alan Cranston, permettant la légalisation du brassage amateur. Le projet de loi, connu sous le nom de H.R. 1337, ne visait initialement pas la bière, mais plutôt des ajustements fiscaux pour certains véhicules. Cependant, des amendements cruciales ont intégré une exonération de taxes, permettant de brasser pour usage personnel, lançant ainsi la révolution de la bière artisanale, qui s’est épanouie dans les décennies suivantes. Avant cela, tout brassage amateur restait théoriquement soumis à une taxe, rendant l’activité illégale en pratique. Grâce à cette loi, le marché des fournitures pour houblonniers a explosé et nombre d’amateurs ont transformé leur passion en métier, contribuant au boom spectaculaire des brasseries artisanales aux États-Unis.
Table des matières
Toggleun changement législatif inattendu
En 1978, un coup de plume présidentielle allait, sans tambour ni trompette, changer la destinée du monde de la bière artisanale pour toujours. En effet, lorsque le président Jimmy Carter signa H.R. 1337, il ouvrit la voie à une révolution brassicole. Ce qui semblait être une modification mineure des codes des impôts fut en réalité le tremplin pour légitimer et encourager le brassage maison, facilement toléré mais jamais vraiment légal avant cela.
Pour beaucoup, Carter devint une figure emblématique de cette révolution par accident. Bien que son acte ait effectivement déclenché une chaîne d’événements menant à une nouvelle ère de brasseurs amateurs et de saveurs diversifiées, il n’était pas le seul acteur impliqué dans ce changement. Un sénateur américain de Californie, Alan Cranston, joua un rôle prépondérant dans l’intégration de l’amendement en faveur du homebrewing dans ce projet de loi, une histoire moins connue mais toute aussi fascinante.
l’impact du homebrewing
L’impact de cette législation fut simplement spectaculaire. Avant ce changement, le nombre de brasseries aux États-Unis était limité, mais l’autorisation de produire légalement de la bière à domicile a catalysé une période de croissance comme jamais vue. Les passionnés du brassage profitèrent de cet assouplissement pour expérimenter de nouvelles recettes, partager leurs créations et rêver à de plus grandes aspirations commerciales.
une économie brassicole en plein essor
En moins de dix ans, le paysage des brasseries américaines avait complètement changé. Passant de moins d’une centaine de brasseries à un nombre qui venait tripler, l’arrivée des microbrasseries fut synonyme d’une explosion de créativité et de qualité. D’ailleurs, cet engouement fut soutenu par le lancement de l’American Homebrewers Association peu après la légalisation. Cette période témoigne de l’étendue de l’impact considérable qu’une simple signature, bien que méconnue, peut avoir sur un secteur entier, avec aujourd’hui plus de 9000 brasseries dans tout le pays.